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Né à la ferme à une dizaine de kilomètres de Fès au Maroc, Abdelhak Lakraa est né de père riffi  et de mère jebliya. Il ne vit que quatorze mois dans son pays natal. C'est en France, qu'il grandit, étudie et se forme tout seul à la musique. C'est un enfant qui chante sans jamais se lasser. Bercé par des musiques traditionnelles du Maroc, les groupes comme Nas el Ghiwane et Jiljilala sont ses préférés mais il aime aussi la musique chaabi et les musiques populaires diffusées sur les ondes herziennes françaises des années 70 et 80. Il garde un souvenir indélébile de soirées de baptêmes, de mariages et de fêtes traditionnelles marocaine lors de ses séjours en été avec ses parents. Les chants joyeux des femmes accompagnés de bendir et de taarija (instruments de percussions traditionnels). Enfant, Abdelhak Lakraa se laisse bercer par les ornementations de la voix de son grand-père pendant les longues soirées de fête.

A quinze ans, il fait son premier concert au lycée accompagné d'un pianiste et d'un batteur sur un répertoire de chansons françaises, anglo-américaines. L'année suivante, il forme un groupe de pop-rock pour un concert dans le lycée voisin devant un public composé de 600 lycéens. Il récidive l'année suivante, mais cette fois-ci, le groupe joue un répertoire de créations originales.

Après avoir passé le bac, il entre à l’université de Strasbourg pour des études d’anglais. En deuxième année de DEUG, il a 20 ans et préfère occuper son temps à des activités artistiques. Il chante en solo ses chansons accompagné de sa guitare et se découvre une passion pour la danse contemporaine. Il participe à tous les cours possibles, six à huit heures par semaine. Au bout d’un an, avec deux danseuses, il crée une pièce courte « Triologue » qui sera sélectionnée pour les Rencontres nationales de danses contemporaines à Poitiers.

 

C’est par le biais de la danse que Abdelhak Lakraa se lance dans la profession du spectacle. Engagé par plusieurs compagnies de danse contemporaine à Strasbourg. Il danse à L’Opéra National du Rhin dans « Orphée et Eurydice » de Glück sur une chorégraphie de Stéphanie Aubin et « Triste Tropique », une création mondiale de Georges Aperghis avec le metteur en scène Yannis Kokkos et la chorégraphe Richild Springer. Il danse également avec les chorégraphes Jackie Taffanel de Montpellier et Fabienne Abramovich à Genève au Festival de La Bâtie en 1995.

Il est engagé  en tant que comédien par la troupe strasbourgeoise de Mikhail Kroutov pour une pièce de Tchekhov et par la compagnie « Théâtre en l’air », pour une comédie musicale.

Parallèlement, il chante en duo des compositions originales avec son ancien camarade de lycée Gilles Mangold puis avec le groupe Opulse à Strasbourg et créé avec le musicien Michel Ott « L’Epicier », une pièce musicale en trois langues (français, arabe et alsacien) pour le festival Babel 2001 au palais des Congrès à Strasbourg.

En 1999, il étudie les danses et musiques traditionnelles de Bali à Ubud durant un mois.

En 2002, il quitte l’Alsace pour s’installer dans la région Midi-Pyrénées et se consacre pleinement à la musique. Il s’investit dans le groupe Cap Latino durant trois années, crée le groupe Abdelak & Kamaco et son spectacle « Seul en scène ». Il se produit sur les scènes de plusieurs festivals des Midi-Pyrénées, « Jazz in Marciac », « Eclats de Voix » à Auch, « Ravensare » à Toulouse,  « Jazz à Oloron ».

En 2006, il participe à un stage de musique traditionnelle de la confrérie Aïssawa à Meknès au Maroc.

En 2007 il chante avec le batteur chanteur Francis Lassus et participe activement à l’enregistrement de son CD en cours de réalisation, avec qui il co-écrit quelques textes,  chante et joue des percussions sur les notes et rythmes de musiciens tels que Linley Marthe, Etienne Mbappe, Nguyen Le…

En 2007 il chante avec le batteur chanteur Francis Lassus et participe activement à l’enregistrement de son CD en cours de réalisation avec qui il co-écrit quelques textes.

Il joue aux percussions et chante au sein du groupe Paname Tropical et avec Antoine Larcher sur plusieurs scènes parisiennes mais également à Cléon, Marciac et à Podgorica au Montenegro.

 

Abdelhak est engagé par le groupe vocal Elull Noomi avec qui il se produit sur diverses scènes françaises comme « Le Triton » à Les Lilas (Paris), « Festival de la Voix » à Montpellier, « Les musicales de L’Agly » à Planèzes près de Perpignan, « De Vives voix » à Marseille, « Festival de Radio France » à Montpellier, concert diffusé sur France Musique...

Il crée son spectacle « Ad libitum » au festival off d’Avignon du 8 au 31 juillet 2010.

Depuis 2009, il danse avec la chorégraphe et clown Clo Lestrade « Cie la boîte à dires » pour la création « Where is my place ? » création prévue le 12 juillet 2011.

Depuis 2010, il joue de la batterie et de la basse vocale dans le groupe Léonie Cash avec lequel il part en résidence à « Voix du sud » à Astaffort en janvier 2011 sous la bienveillance artistique d’Olivier Daguerre, Jean-François Delfour (dit Papou), Jean-François Lafitte et Francis Cabrel.

Enfin, il sort son premier CD « Ad libitum » distribué sur toutes les plateformes légales de téléchargement le 24 avril 2011.